En chemin sur des ailes ...
Quand ce matin là , l'heure a sonné il n'était pas encore 5 heures et le jour semblait avoir du mal à se réveiller , la petite ville et les oiseaux endormis dans la fraicheur de ce début de journée de juillet n'ont pas eût raison de sa volonté à elle de mettre sans perdre un instant le pied hors du lit .
Petite chérie et petit chou ont à son premier appel sauté dans leurs souliers , fait leur débarbouillette des matins où chaque minute , chaque seconde comptent .
Un petit déjeuner croqué sur la route avant de retrouver moyenne chérie qui à cette heure matinale les attendait afin de les conduire tous les trois pour ce départ tant attendu dans un bel oiseau blanc .
Ils n'étaient pas seuls , ni sur la route , ni dans le grand aéroport et ce fût une chance qu'ils arrivent à l'heure aprés de longues minutes passées arrêtés avant le tunnel qui surgit aux portes de Paris . Un camion avait versé dans le dernier virage et des milliers de pamplemousses jonchaient le ruban gris de la route , faisant sur le sol des taches jaunes , comme des touches de couleur qu'aucun peintre n'aurait eût encore l'idée d'imaginer . Des soleils de toute part , un doux présage pour eux ...
Puis la course a repris à la descente de la voiture de moyenne chérie . Arrêt minute . Et les amoureux ? Et les parents qui se disent adieu ? Ont t'ils assez d'une minute pour tout se dire ? Vite , vite décharger les valises , s'embrasser et se dire un enrevoir comme un fil de temps que l'on étirera en un éternel souvenir .
Dans quelques heures de l'autre côté de la Méditérrannée l'avion se posera et d'autres embrassades les acceuilleront avec chaleur derrière une douane à qui elle n'aura à déclarer que sa joie d'arriver avec ses enfants et de retrouver sa si douce et tendre amie , cousine de la cousine de sa soeur des bords de Loire .( Croisement de souvenirs , d'amitiés , d'affection et de tendresse ) .
Il a fallu patienter , prendre un bus , monter les marches et enfin entrer dans les entrailles du bel oiseau blanc .
Eugénie la main sur la sienne et Théodore le nez collé au hublot ; c'est ainsi qu'ils se sont tous les trois envolés et qu'ils ont survolé la France , la Sardaigne , puis la grande bleue ...avant d'atterrir dans un pays inconnu d'eux trois alors !!! 37 ° a annoncé le commandant de bord alors qu'ils avaient laissé Paris sous les nuages gris et un petit 15 ° ce matin là du mois de juillet . Anne Chiffon
( Pardon pour l'absence d'hier à vous toutes mes amies bloggeuses et un immense merci aussi à Grand Papa pour ce si beau présent , ainsi qu'un grand merci à Pauline de s'être levée si tôt pour nous accompagner ...)
Anne Chiffon a tenté d'envoyer correctement ses photos !!!. 37 ° et demain le mystère sera levé . Anne Chiffon